LÉGAL Des pétards sûrs sont vendus à Divisoria, à Manille, quelques jours avant le réveillon du Nouvel An. —Marianne Bermudez
MANILLE, Philippines — Le secrétaire de l’Intérieur, Juan Victor Remulla, a appelé les gouvernements locaux à appliquer strictement les règles sur les pétards et autres pièces pyrotechniques alors que le ministère de la Santé (DOH) a signalé 101 blessures liées aux feux d’artifice (FWRI) à travers le pays en seulement cinq jours.
Dans un mémorandum du 23 décembre, Remulla a demandé aux gouvernements locaux de publier des ordonnances et autres réglementations sur les pétards, comme le prescrit la série de décrets exécutifs n° 28 de 2017.
Remulla a réitéré les règles qui limitent l’utilisation des pétards uniquement à ceux jugés sûrs et uniquement dans les feux d’artifice communautaires qui ont obtenu les permis nécessaires.
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Il a exhorté les gouvernements locaux à mener des campagnes d’information sur le danger des feux d’artifice interdits et de l’utilisation d’armes à feu, ainsi que sur le risque d’incendie dû à une utilisation inappropriée de pétards et autres engins pyrotechniques.
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Il a également ordonné à la police nationale philippine « de procéder à l’inspection, à la confiscation et à la destruction des pétards et engins pyrotechniques interdits » et d’accroître la visibilité de la police dans les zones à fort trafic public.
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Le chef du DILG a publié ce mémorandum après qu’Albert Domingo, porte-parole du ministère de la Santé et secrétaire adjoint, ait rapporté dans une interview à la télévision gouvernementale que 79 pour cent des 101 cas étaient causés par des feux d’artifice illégaux, tels que le « boga », cinq étoiles et piccolo, qui représentent pour huit cas sur dix.
Domingo a déclaré que les trois principales régions comptant le plus grand nombre de FWRI sont la région de la capitale nationale, le centre de Luçon et la vallée de Cagayan.
« Les quatre premières régions sont les Visayas occidentales, puis les cinq premières, deux régions sont à égalité : Ilocos et les Visayas centrales », a-t-il déclaré.
« Bien que les feux d’artifice de roquettes (kwitis) soient légaux, ils sont devenus la quatrième cause de blessures », a-t-il déclaré.
Quatre-vingt-douze des 101 cas étaient des hommes et neuf des femmes. Quatre-vingt-deux étaient âgés de 19 ans ou moins, tandis que les 19 étaient âgés de 20 ans et plus.
Domingo a estimé, citant des données antérieures, que cinq pour cent des blessures pourraient avoir impliqué des amputations.
En cas de blessure, Domingo a conseillé que les premiers soins puissent être prodigués avant de se rendre à l’hôpital pour un traitement approprié et une injection contre le tétanos.
Il a ajouté qu’une pression doit être appliquée sur les plaies qui saignent pour éviter toute perte de sang. Les plaies ne saignant pas peuvent être nettoyées immédiatement avec du savon et de l’eau courante, mais les victimes doivent se rendre à l’hôpital pour un traitement approprié.
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Dans les cas graves, les parties du corps coupées ne doivent pas être placées directement sur la glace car cela pourrait provoquer des lésions tissulaires et d’autres problèmes. La partie du corps sectionnée doit être placée dans un sac en plastique scellé, puis enveloppée dans une serviette avec de la glace. —avec un rapport de la PNA
